Nouvelle
« Dans la Frip’Urbaine où s’entassent les bris de l’Avant, Aristide-Gyros fendait la cohue comme un vaisseau de cuivre. Sa moustache rivetée, torsadée en pointes fines, luisait d’huile claire. Son monocle à engrenage régulait sa pupille, ajustant la lumière des allées où grondait le troc : dents de scie en chapelet, pantins d’automate écorchés, carapaces de vieux drones servant d’armures aux enfants des ruelles. On le saluait — une inclinaison de tête, deux doigts au front — car Aristide était dandy mécanique, caste rare, moitié chair, moitié cliquetis, archiviste ambulant des mémoires dispersées. »
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